
Le numéro dix lyonnais tira. Juste avant que les quatre minutes se soient écoulées, le ballon rentra dans les filets, annonçant la victoire in extremist de Lyon sur le score de 2-1. On pouvait voir la joie sur les vainqueurs qui sautaient sur le tireur tout en chantant alors que les bayonnais regardaient tristement leurs adversaires fêtaient leur victoire. Certains pleurer, d'autres serraient les poings, d'autres essayaient de rester optimiste comme Mark. Antoine comprenait leur peine, il y était passé deux ans avant. Pourtant, il ne ressentait pas la même tristesse, c'était le jeu, il ne pouvait rien y faire. Les lyonnais méritaient d'être champion. Il les félicita puis alla voir ses joueurs qui étaient restés sur le terrain. Les acclamations des spectateurs se calmaient peu à peu.
— Relever votre tête ! déclara le blond.
— A quoi ça sert, nous avons perdu, ragea Claude.
— Parce que c'est dans la défaite qu'on avance et qu'on devient plus fort, expliqua Elia. Si tu penses ce que tu as dis, c'est que tu n'es pas fait pour le sport. On apprend de nos échecs pour ensuite montrer aux autres que nous sommes les meilleurs.
— A quoi ça sert, nous avons perdu, ragea Claude.
— Parce que c'est dans la défaite qu'on avance et qu'on devient plus fort, expliqua Elia. Si tu penses ce que tu as dis, c'est que tu n'es pas fait pour le sport. On apprend de nos échecs pour ensuite montrer aux autres que nous sommes les meilleurs.
Les basques relevaient un à un les visages, essuyant les larmes. Eli avait raison, et ils montreraient tous leur potentiel l'année suivante avec les nouvelles recrues.
— Puis vous n'avez rien démérité! Regarder, tous ces spectateurs vous applaudissent pour votre magnifique match. Vous leur avez offert un spectacle qu'ils ne sont pas près d'oublier! rajouta Jade.
Effectivement, même si les lyonnais étaient acclamés, eux l'étaient également pour leur belle performance durant le match et eurent droit à des félicitations de certains joueurs du PSG qui donneraient les médailles et la coupe. Ils prirent même le temps de faire ensemble des photos. Certains dirigeants étaient présents dans le stade pour ce match, et avaient repéré quelques joueurs avec un grand potentiel pour devenir professionnel. Ce qui fut le cas de Axel, Aranel, Lucas ainsi que les deux gardiens, Mark et Blacky. Bien entendu, ils n'étaient pas obligés de donner une réponse immédiatement mais on voyait à leurs visages qu'ils étaient très touchés et ne savaient pas quoi dire. Jade, grâce à quelques contact, c'était vu proposer un stage pour voir plus en détail le métier de kinésithérapeute sportif, qu'elle accepta directement.
L'euphorie passait. La remise arriva. Au micro, le dirigeant du Fifth Sector qui demanda à l'équipe de Bayonne de venir pour récupérer les médailles d'argents qui leurs étaient réservées. Le public se remit à applaudir ainsi que les lyonnais. Mbappé, Neymar, Kimpembé et Draxler, les quatre parisiens présents, félicitèrent tour à tour les joueurs qui passaient. Ils firent une photo de groupe avant d'intégrer en plus les entraîneurs qui avaient également reçu une médaille. C'était désormais au tour des gagnants de recevoir leurs récompenses. Également félicités par les joueurs, ils firent aussi une photo de leur équipe avant de demander à avoir une photo collective avec les basques. C'est donc tous ensemble qu'ils posèrent devant le photographe.
— L'année prochaine, c'est nous qui gagnerons! les défia Claude avant qu'ils ne partent prendre une douche.
— C'est ce que l'on verra, répliqua la numéro neuf lyonnaise.
— C'est ce que l'on verra, répliqua la numéro neuf lyonnaise.
Malgré la défaite qu'ils venaient d'encaisser, grâce aux paroles de Antoine, Elia et Jade, les joueurs avaient rapidement digérés, pris d'une certaine motivation pour prendre leur revanche l'année d'après.
Alors que le public quittait peu à peu le stade, Antoine et Elia restèrent sur le terrain et furent rejoints par le frère de cette dernière.
— Lucas! Je pensais pas que tu viendrais avec Amélia et Martín! s'exclama la brune en allant vers son petit frère.
— J'allais pas manquer ce grand match! Puis ce n'est pas souvent qu'on peut se voir...
— Excusez-moi de vous déranger, mais j'aimerais vous parler Mademoiselle Hernández, demanda un homme d'une quarantaine d'années.
— J'allais pas manquer ce grand match! Puis ce n'est pas souvent qu'on peut se voir...
— Excusez-moi de vous déranger, mais j'aimerais vous parler Mademoiselle Hernández, demanda un homme d'une quarantaine d'années.
Acceptant, elle alla un peu plus loin tandis que Antoine ne la quittait pas des yeux. Il essayait de lire sur les lèvres pour en savoir plus mais n'y arriva pas.
— Alors avec Elia? interrogea le madrilène qui souriait.
Cette question eut don de faire rougir le blond qui se gratta la nuque. Avant qu'il ne réponde qu'ils étaient ensemble et qu'elle était enceinte.
— Bonheur! Mais fais gaffe, c'est quand même ma s½ur alors t'as pas intérêt à la faire pleurer!
— T'inquiètes, je compte pas la blesser, elle compte bien trop pour moi...
— Et sinon, au niveau du foot, tu comptes reprendre ou rester entraîneur?
— Je sais pas, j'hésite mais je sais pas si...
— Diego est d'accord pour que tu reviennes, alors il n'y a pas de mais. C'est juste une question de confiance en toi et pas autres choses.
— T'inquiètes, je compte pas la blesser, elle compte bien trop pour moi...
— Et sinon, au niveau du foot, tu comptes reprendre ou rester entraîneur?
— Je sais pas, j'hésite mais je sais pas si...
— Diego est d'accord pour que tu reviennes, alors il n'y a pas de mais. C'est juste une question de confiance en toi et pas autres choses.
Antoine sourit. Il savait que Lucas avait raison, Elia aussi lui avait déjà dit. Le blond avait réfléchi de nombreuses fois à cette option, mais il n'était pas encore totalement sur de son choix... Ce fut à ce moment là que la brune revient vers les deux adultes qui l'interrogèrent du regard.
— C'est le nouveau dirigeant du PSG, et il voulait savoir si cela m'intéressait de renouveler un contrat avec le club en tant que kinésithérapeute, expliqua-t-elle.
— Et tu lui a répondu quoi? questionna curieusement Lucas.
— Que j'avais déjà un autre club qui m'avait contacté.
— Qui? demanda Antoine.
— Un certain club de Madrid où on surnomme les joueurs les « Colcherones », répondit-elle en souriant face à la réaction des deux garçons devant elle.
— Ça veut dire que je devrais te supporter tous les jours? se lamanta Lucas.
— Et tu lui a répondu quoi? questionna curieusement Lucas.
— Que j'avais déjà un autre club qui m'avait contacté.
— Qui? demanda Antoine.
— Un certain club de Madrid où on surnomme les joueurs les « Colcherones », répondit-elle en souriant face à la réaction des deux garçons devant elle.
— Ça veut dire que je devrais te supporter tous les jours? se lamanta Lucas.
Elia hocha positivement la tête sous les rires de son copain qui se moquait de Lucas qui venait d'avoir son visage décomposé.
— Mais je signe seulement si une certaine personne y va avec moi.
Elle avait dit cette phrase tout en regardant Antoine qui avait compris sans son regard qu'elle parlait de lui.
— Cette personne a donc intérêt de venir parce que moi je veux voir mon neveu grandir! s'exclama Lucas. Mais sinon, je vais devoir vous laisser. À bientôt! On se retrouve à Madrid l'année prochaine!
Une fois partie, les deux soufflèrent désespérés.
— Inépuisable ton frère.
— C'est de famille Grizou.
— J'avais remarqué.
— Sinon, c'était une belle aventure même si la victoire n'est pas au rendez-vous, tu trouves pas?
— Si, puis ils se sont bien battus, ils n'ont tien à regretter. Ils ont jouer leur véritable jeu, sans pression, comme des professionnels.
— J'espère qu'ils iront loin en tout cas, sourit Elia.
— Il n'y a pas de soucis à ce faire sur ce sujet, ils ont une bonne mentalité.
— C'est de famille Grizou.
— J'avais remarqué.
— Sinon, c'était une belle aventure même si la victoire n'est pas au rendez-vous, tu trouves pas?
— Si, puis ils se sont bien battus, ils n'ont tien à regretter. Ils ont jouer leur véritable jeu, sans pression, comme des professionnels.
— J'espère qu'ils iront loin en tout cas, sourit Elia.
— Il n'y a pas de soucis à ce faire sur ce sujet, ils ont une bonne mentalité.
Après quelques minutes de silence, Elia reprit la parole posant une question à Antoine.
— Et toi, qu'as-tu décidé?
— Je pense reprendre l'entraînement avec l'Atletico, répondit-il en souriant en voyant le visage de la brune s'illuminer.
— Je pense reprendre l'entraînement avec l'Atletico, répondit-il en souriant en voyant le visage de la brune s'illuminer.
Elle sautillait partout, disant qu'elle en était sûr et qu'il faisait le bon choix.
C'est la fin d'une aventure incroyable mais également d'un nouveau départ pour Antoine qui repart à Madrid...
Evyx, Posté le mercredi 15 août 2018 17:26
Hello ! J'ai adoré cette fiction. Déjà, tu écris super bien, on n'est pas largué. J'adore surtout tes descriptions de matchs. En plus, cette fanfiction est beaucoup plus réaliste qu'Inazuma Eleven Go. En plus, on suit bien l'évolution des sentiments des personnages, c'est vachement cool. En plus, ils nous font rire, tous ces joueurs.